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En Roumanie, les lăutari animent la plupart des grandes fêtes populaires, jouent dans les restaurants, enregistrent des disques et, plus récemment, des vidéoclips. La plupart sont d’ethnie roma (tsigane) mais leurs commanditaires sont le plus souvent roumains.

Les lăutari jugent la qualité des formes musicales à leur efficacité émotionnelle et, en fin de compte, à leur capacité de persuasion. Un bon lăutar est nécessairement « malin » (cior – littéralement « voleur »). Il sait instiller dans son jeu des « ruses » sonores (şmecherii) qui en accroissent l’impact émotionnel.


A partir de documents audiovisuels, et en interaction avec les participants, Victor A. Stoichiţă illustrera quelques exemples concrets de telles « ruses ». La discussion portera sur les ensembles ruraux traditionnels, ainsi que sur les nouvelles musiques amplifiées qui fleurissent à Bucarest depuis la chute du régime communiste.