Du 6 octobre 2010 au 18 mai 2011 |
Séminaire d’Etudes Ethnomusicologiques de Paris Sorbonne Fondé en 1948 par Constantin Brailoiu (1893-1958), Jacques Chailley et Tràn Van Khê, rétabli en 1998. Le Séminaire d’études ethnomusicologiques de Paris Sorbonne est rattaché au Centre de Recherches Patrimoines et Langages musicaux (PLM), responsables Nicolas Meeùs et Frédéric Billiet. Le séminaire doctoral en ethnomusicologie s’inscrit dans le cadre de l’École doctorale Concepts et langages. Responsable scientifique : François Picard, professeur d’ethnomusicologie analytique, UFR de musique et musicologie, Paris Sorbonne, responsable du Master musique et musicologie, membre du conseil de l’UFR de musique et musicologie, membre de la Société Française d’Ethnomusicologie. Les mercredis de 16h à 18h mercredi 6 octobre 2010 mercredi 23 février 2011 Maison de la recherche, salle D116 |
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Du 4 octobre 2010 au 18 mai 2011 |
Cours doctoraux, Paris IV Sorbonne François Picard, professeur d’ethnomusicologie analytique, université Paris-Sorbonne, a le plaisir d’annoncer l’ouverture de deux nouveaux cours : Analyse des musiques pentatoniques (Asie) (Master recherche en musique et musicologie, ouvert à tous) Est-ce parce qu’elles sont trop simples qu’elles sont si difficiles à entendre ? Pourtant, en Asie orientale (comme d’ailleurs en Afrique ou en Europe), les musiques pentatoniques font l’objet de savoirs, de pratiques et d’analyses. lundi de 10h30 à 12h30 (avec extension jusqu’à 13h30) Analyse paradigmatique (en ethnomusicologie et ailleurs) cours doctoral mercredi 23 février 2011 salle D116 |
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A partir du 5 octobre 2010 | Arts de la performance . Littératures de la voix . Pratiques musicales. Composition Mémorisation Transmission INALCO / CENTRE ASIE DU SUD EST/ MUSÉE DU QUAI BRANLY Nicole Revel & Dana Rappoport “En situation d’oralité simple ou mixte, à partir de données ethnographiques, linguistiques, musicales, kinésiques et plastiques, nous proposons de mettre en œuvre une méthode unissant l’analyse de la communication verbale et co-verbale, la poétique, la rhétorique, l’ethnologie et l’ethnomusicologie. Il s’agit d’aborder diverses formes d’interaction et d’interlocution afin d’observer des techniques et des pratiques liées à la composition, à la transmission et à la mémorisation. • 5 octobre 2010 : Philippine Oral Epics Archive, Module Sama & Sama Dilaut. Dégagement des catégories kata-kata/kissa/tenes-tenes par l’analyse formelle et sémantique de trois récits chantés en sinama, Nicole Revel (Langues-Musiques-Sociétés). Les mardis, de 15h à 17h |
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16 novembre, 18 et 19 janvier, 7 et 8 février, 8 et 9 mars, 17 mai 2011 | Deleuze et la musique. Un séminaire nomade Responsables du projet Pascale Criton, Jean-Marc Chouvel, Anne Sauvagnargues “Deleuze s’est intéressé à la musique en philosophe, et, si la musique n’a pas fait l’objet d’un ouvrage spécifique, celle-ci occupe néanmoins une place privilégiée dans sa pensée. Comme il s’est tourné vers le cinéma, la peinture ou la littérature pour élaborer sa philosophie, la musique est pour lui l’occasion d’une rencontre spécifique avec les champs opératoires propres au musical. On en repère les effets dans son œuvre avec, par exemple, les notions de multiplicités spatiales et temporelles, de codage et de transcodage, de pensée par diagrammes ou d’affects. Au cours de ces journées itinérantes, nous proposerons un état des lieux de l’approche du musical par Gilles Deleuze, domaine qui n’a pas encore fait l’objet d’une recherche approfondie en France. En effet, il a très souvent fait référence au corpus de la musique contemporaine, largement convoqué de Berg à Messiaen, de Boulez, Berio, Xenakis à Cage et Steve Reich. C’est d’ailleurs à l’ensemble des signaux sonores et à leur expression dans l’espace et dans le temps qu’il porte une attention renouvelée. Nous examinerons dans un mouvement croisé l’impact de ces outils de pensée sur la recherche et la création contemporaine en musique. Il s’agit, non seulement de se demander comment Deleuze s’inspire et s’instruit de la pratique musicale qui lui est contemporaine, mais aussi de montrer quelle incidence les lectures de ses textes ont sur la création, la musicologie, l’esthétique musicale, l’ethnomusicologie, les techniques et les technologies… Le séminaire contribuera à établir le contexte historique, à explorer les références musicales, à élucider les rencontres avec la musique, dans l’œuvre du philosophe, mais aussi à parcourir ces interférences entre musique et philosophie, avec les inflexions et tensions qui s’en dégagent pour la musique aujourd’hui”. 16 novembre – Cdmc 18 et 19 janvier 2011 – INHA 7 et 8 février 2011 – Université Jean Monnet Saint-Étienne 8 et 9 mars 2011 – ENS Paris Mardi 8 mars 2011 I ENS-Paris Université Sorbonne-Paris IV École normale supérieure (ENS) Salle Dussane 5 Rue d’Ulm 75005 Paris Entrée libre pour toutes les journées. |
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2 mercredis par mois, 10h-12h | Modélisation des savoirs musicaux relevant de l’oralité. Marc Chemillier, directeur d’études à l’EHESS
“Ce séminaire s’intéresse aux savoirs techniques développés dans un contexte sans écriture, plus particulièrement aux savoirs musicaux relevant de l’ethnomusicologie. On entend par “modélisation” au sens large l’étude des principes de cohérence qui organisent ces savoirs et qui induisent une logique implicite. La question centrale qui se pose est de savoir dans quelle mesure cette logique est consciente dans l’esprit des experts concernés. On envisagera différentes manières de mener l’enquête auprès d’eux dans un contexte social donné. Une partie du séminaire sera consacrée à des activités traditionnelles, musicales ou non, ancrées dans de petites sociétés en Afrique notamment. Une autre abordera la question générale de l’improvisation, dans le jazz en particulier, du point de vue des savoirs qu’elle mobilise (rapport de l’anticipé et de l’imprévu) et des technologies qu’elle met en jeu (des instruments traditionnels aux dispositifs électroniques et informatiques). Cette partie du séminaire est liée au projet ANR 2009-2012 “IMPROTECH” (Technologies et musiques improvisées). Aucune connaissance mathématique n’est requise”. Programme du premier semestre: # Mercredi 17 novembre 2010, 10h-12h, salle 214 : Introduction * Marc Chemillier, Le jazz, l’Afrique et la créolisation : à propos de Herbie Hancock. Entretien avec Bernard Lubat, Les Cahiers du jazz, n° 5, 2008, p. 18-50. # Mercredi 1er décembre 2010, 10h-12h, salle 214 : L’enquête de terrain entre modélisation et quiproquo : exemples musicaux et divinatoires * Marc Chemillier, Représentations musicales et représentations mathématiques, L’Homme, numéro spécial Musique et anthropologie présenté par Bernard Lortat-Jacob et Miriam Rovsing Olsen, 171-172, 2004, pp. 267-284: http://www.cairn.info/revue-l-homme-2004-3-page-265.htm # Mercredi 15 décembre 2010, 10h-12h, salle 214 : Savoirs musicaux et swing : coordination motrice, explorations rythmiques, simulation informatique * Ernest Cholakis, Sound Analysis of Swing in Jazz Drummers: An Analysis of Swing Characteristics of 16 well known Jazz Drummers, 1995. # Mercredi 12 janvier 2011, 10h-12h, (salle à préciser) : Gérard ASSAYAG, Benjamin LÉVY (Ircam) avec le saxophoniste Raphaël IMBERT * Laurent Collobert, Quand un musicien rencontre un logiciel, ça pulse OMax !, entretien avec Gérard Assayag et Laurent Mariusse, Télérama, 6 août 2010: http://www.telerama.fr/techno/omax,58887.php EHESS |
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26 novembre, 3 décembre, 17 décembre | Séminaires Simha Arom et Susanne Fürniss:
– 26 novembre: Kisito Essele, “Musiques funéraires beti-eton (Cameroun)” Toutes les séances auront lieu de 10 à 13 heures |