Berta Rojas Guitare, Juan Carlos Oviedo y Los Hermanos Acuna harpe, guitare, requinto (Paraguay)
Coup de projecteur sur les traditions musicales du Paraguay! Guitare, harpe, requinto, chansons en langues guarani et espagnole, et guitare classique en hommage au maître Agustin Barrios Mangore.
“Berta Rojas, originaire du Paraguay et considérée aujourd’hui comme l’une des meilleures guitaristes classique de sa génération, rend hommage au maître Agustin Barrios Mangoré, guitariste d’exception et compositeur très populaire (de son vrai nom Agustin Pio Barrios, il emprunta « Mangoré » à un éminent chef de la forêt paraguayenne). Elle fait perdurer la fraîcheur et la vitalité d’une oeuvre fortement imprégnée d’éléments amérindiens mais aussi européens (surtout Bach et Chopin). La musique populaire est dominée par la harpe, instrument emblématique du pays. Les musiciens et chanteurs Juan Carlos Oviedo y los Hermanos Acuna forment un trio paraguayen type, s’accompagnant à la harpe paraguayenne, à la guitare et au requinto (petite guitare accordée plus haut que la guitare classique) pour jouer polkas, guarania et galopas”. Françoise Degeorges
Théâtre des Champs Elysées, Paris
Billetterie à la FNAC
Le 4 avril 2011, 20h30
Shashank flûte murali (Inde du Sud)
Enfant prodige, Shashank, 32 ans, a déjà une longue et singulière carrière derrière lui. Sa sonorité inouïe et ses improvisations en font le flûtiste le plus étonnant de l’Inde du Sud.
“À dix ans Shashank est apparu tel un météore peu après la disparition du légendaire T. R.Mahalingam alias Mali, génie de la flûte murali. Observant ses dons prodigieux, son père flûtiste l’initie dès l’âgede quatre ans. Mahalingam, qui voyait pour le jeune garçon « un avenir glorieux dans un monde où la musique n’est plus guère pratiquée pour apaiser le coeur et abreuver l’esprit », commande au père non seulement de s’abstenir de jouer, mais de conduire son fils vers des gourous choisis parmi des chanteurs et non parmi des flûtistes… Depuis lors, Shashank n’a eu de cesse d’évoluer et d’innover. Il varie les sonorités en développant une technique adaptée à neuf flûtes de tailles différentes… Unique en cela, il va encore plus loin, incorporant à son répertoire la musique hindoustanie qu’il étudie auprès du grand chanteur Pandit Jasraj. Son art touche à la magie”. Christian Ledoux
Dans le cadre de la quinzième édition du Festival de l’Imaginaire
LA ’AÏTA – Maroc
Avec l’ensemble Ouled El Bouazzaoui
L’art de la ‘Aïta (littéralement, l’appel, le cri) s’inscrit dans la tradition musicale marocaine depuis le XIIe siècle. Genre poétique et musical, la ‘Aïta chante les thèmes de l’amour, du plaisir et de la beauté, une dimension érotique qui lui a longtemps valu d’être mal considérée. Aujourd’hui, si cette tradition est reconnue, elle est néanmoins peu pratiquée. L’ensemble Ouled El Bouazzaoui compte parmi les troupes les plus illustres qui perpétuent cet art.
Dans le cadre de la quinzième édition du Festival de l’Imaginaire
CHANTS SOUFIS – Yemen
Avec la confrérie d’Ibn ‘Alwan
Ibn ‘Alwan est un poète yéménite du XVe siècle et un grand maître soufi dont la popularité n’a jamais été démentie. Dirigée par Aref Al-Ademi, la confrérie perpétue les enseignements et la poésie du maître dont elle porte le nom. Ses membres interprètent le sama’a, poésie chantée en solo et collectivement selon les principes ancestraux de la tradition.
Dans le cadre de la quinzième édition du Festival de l’Imaginaire
COUMBANE MINT ELY WARAKANE – Mauritanie
Le chant des griots
Héritière de la tradition ancestrale maure, Coumbane mint Ely Warakane est aujourd’hui l’une des dépositaires les plus éminentes d’un patrimoine extrêmement riche et pourtant peu connu. Issue d’une grande famille de griots, Coumbane maîtrise l’art de la poésie chantée et improvisée autant que celui de l’ardin, cette harpe des femmes qu’on ne trouve nulle part ailleurs en Afrique.
Dans le cadre de la quinzième édition du Festival de l’Imaginaire
DANSES ET MUSIQUES DU MAWLED – Emirats Arabes Unis
Avec le National Folk Arts Group
Célébration de la naissance du prophète, le mawled est un rituel chanté, commun aux pays arabes et musulmans. Aux Émirats Arabes Unis, cette tradition se pratique également pour d’autres occasions festives de la vie des croyants. Le mawled est interprété par un chœur d’hommes et un soliste qui adressent au prophète et à sa famille des louanges, merveilleuses poésies chantées.
Dans le cadre de la quinzième édition du Festival de l’Imaginaire
CHANTS DES PÊCHEURS DE PERLES ET MUSIQUE DE LUTH – Bahrein
Avec l’ensemble Qalali
Samedi 7 à 20h30
Dimanche 8 mai à 17h
Le royaume de Bahreïn, petit archipel du Golfe arabique, se consacra durant des siècles à la pêche de la perle. Cette activité pénible s’accompagnait de musique et de chants pour soutenir les pêcheurs. Dans les maisons de musique, elle prend désormais place aux côtés de la très belle musique de ’ûd, le luth arabe. L’Ensemble Qalali présentera au public du Festival de l’Imaginaire ces deux pans de l’héritage musical bahreïni.
Journée Afghane
“Une journée exceptionnelle à la rencontre de la poésie et de la musique afghanes! L’occasion rare d’une escale enchanteresse sur la route de la soie”.
Homayoun Sakhi rubab
Guéda Mohammad dotâr
Zolaï toulé
Mirwaz Kazemi tabla, zirbaghali
Salar Nader tabla
“L’Afghanistan sera à l’honneur lors d’une journée entière dédiée à la musique et à la poésie d’un pays qui a connu les grandes dynasties perses, turques, mongoles : au programme, film documentaire, rencontres et concert en compagnie de trois maîtres dont les noms résonnent comme autant de subtiles saveurs. Homayoun Sakhi, virtuose du rubâb, fera résonner les multiples cordes de ce luth devenu instrument emblématique du pays. Originaire d’Hérat, ancienne capitale de l’empire persan au nordouest du pays, Guéda Mohammad, aujourd’hui très âgé, fera couler sur les deux cordes de son dotâr les flots d’un répertoire alliant musique savante et populaire”. Jérôme Louis
Dans le cadre de la quinzième édition du Festival de l’Imaginaire
TSUGARU SHAMISEN – Japon
Avec l’Ensemble Anmitsu
Le Tsugaru Shamisen est un art musical traditionnel du Japon qui connaît depuis quelques années une véritable réinvention grâce à de jeunes artistes créatifs et originaux. Souvent appelé « jazz japonais », le Tsugaru shamisen est une forme très rythmée qui se joue au moyen d’un luth.
Dans le cadre de la quinzième édition du Festival de l’Imaginaire
VOIX DE DIVAS – Ouzbekistan
Avec les solistes Zamira Suyunova, Mahfuza Karimova et Klara Turaeva
Samedi 14 mai à 20h30
Dimanche 15 mai à 17h
Les trois divas Zamira Suyunova, Mahfuza Karimova et Klara Turaeva sont aujourd’hui les dépositaires reconnues d’un patrimoine riche et varié. Trois générations de chanteuses viennent ainsi se produire à la Maison des Cultures du Monde pour partager la tradition musicale vivante ouzbèke.